Am Grab des irischen Wandermönchs Disibod wurde um 700 ein Kloster angelegt. Von den frühen Bauten ist nichts bekannt. 745 fand in Anwesenheit von Bonifatius eine feierliche Reliquienerhebung der Gebeine des Disibod statt, davon könnte ein nachgewiesener einschiffiger Bau stammen. 882 zerstörten die Normannen das Kloster. Unter Erzbischof Willigis wurde um 975 das Kloster wiederbelebt, wahrscheinlich entstand ein dreischiffiger Neubau. Es ist davon auszugehen, dass die frühen Bauten auf dem südöstlichen Teil des Berges angelegt wurden, wohl gar in römischen Resten. Auch die Neubauten von 975 folgten den Vorgängerbauten. Unklar bleibt, ob zwischen 700 und den Zerstörungen durch die Normannen 882 nicht ein karolingischer Bau entstanden war, und ob nicht die Bauten von 975 den Resten karolingischer Bauten folgten. 843 wird Disibod bei Hrabanus Maurus als Heiliger erwähnt, eine Vererhung muss also bestanden haben. Die Normannen hätten auch nur ein lohnenswertes Ziel zerstört. Der vermutete Westbau des 10. Jahrhunderts könnte somit einen älteren Vorgänger besessen haben. 1108-1146 entstand ein vollständiger Neubau nordwestlich neben der alten Anlage als dreischiffige Basilika mit Apsiden an den Querarmen und einem Chor sowie wohl einem Westbau. 1559 erfolgte die Aufhebung. Vom Kloster sind heute nur noch Ruinen erhalten innerhalb eines 1841 angelegten Parkareals.

Un monastère a été construit vers 700 sur la tombe du moine irlandais itinérant Disibod. On ne sait rien des premières constructions. En 745, une élévation solennelle des reliques de Disibod eut lieu en présence de Boniface, ce qui pourrait être à l'origine d'une construction à nef unique attestée. En 882, les Normands détruisirent le monastère. Sous l'archevêque Willigis, le monastère fut ressuscité vers 975, et une nouvelle construction à trois nefs fut probablement érigée. On peut supposer que les premiers bâtiments ont été construits sur la partie sud-est de la montagne, sans doute même dans des vestiges romains. Les nouvelles constructions de 975 ont également suivi les constructions précédentes. Il n'est pas clair si une construction carolingienne n'avait pas été érigée entre 700 et les destructions par les Normands en 882, et si les constructions de 975 n'ont pas suivi les vestiges de constructions carolingiennes. En 843, Disibod est mentionné comme saint par Hrabanus Maurus, un culte devait donc exister. Les Normands n'auraient détruit qu'une seule cible qui en valait la peine. Le bâtiment occidental supposé du 10e siècle pourrait donc avoir eu un prédécesseur plus ancien. En 1108-1146, une nouvelle construction complète fut érigée au nord-ouest, à côté de l'ancien édifice, sous la forme d'une basilique à trois nefs avec des absides sur les bras transversaux, un chœur et probablement un bâtiment occidental. L'abolition eut lieu en 1559. Il ne reste aujourd'hui que des ruines du monastère dans un parc aménagé en 1841.

Version: 27.12.2024