Aachen (Aquae Granni; Aquis)

50.77473/6.08373

Pfalzkapelle

In der römischen Gründung Villa Aquis hielt sich bereits Pippin 765/766 auf, und Karl wählte den Platz als Lieblingsort, wo er um 794 eine Pfalz gründete und ab 795 eine Pfalzkapelle, die auch als Stiftskirche diente, errichten ließ, die wohl 803 weitgehend fertiggestellt war. Das programmatische Bauvorhaben wird in Briefen Alkuins 798 mit dem Tempel Salomos verglichen und im gleichen Jahr ein Baufortschritt mit Aufstellung der Säulen erwähnt. Die besondere Grundrissform des Oktogon und die geometrisch entwickelte Konzeption zeugen von hoher geistiger Durchdringung des Bauplans. Der Bau wurde schon lange zu Recht mit San Vitale in Ravenna und frühchristlichen Kirchen in Rom, Konstantinopel und Jerusalem verglichen. Er steht als Beleg für die karolingische Renaissance, zeigt aber anders als Ravenna einen typisch karolingischen Westbau in exakter achsialer Ausrichtung. Die Verwendung vermeintlich antiker Säulen spricht für eine bewußte Hinwendung zu antiken Traditionen. Die Wahl eines zentralisierten Grundrisse findet sich im Frankenreich nur selten, neben Baptisterien sonst nur bei Memorialbauten wie dem Oratorium von Germigny-des-Prés, das 803 von Theodulfus, einem engen Vertrauten von Karl, und möglicherweise vom gleichen Baumeister Odo wie Aachen erbaut wurde. Trotz der Wahl des antikisierenden Oktogons als Grundriss, kommt der Bau nicht ohne den typischen karolingischen Westbau aus, davor lag ein Atrium und wohl ein weiterer Torbau. Vermutlich ist Karl nach seinem Tode, ähnlich wie sein Vater und andere Familienmitglieder andernorts, im Westbau "ante ecclesia" beigesetzt worden, wo archäologisch Gräber nachgewiesen wurden.

1355 erfolgte der Anbau eines großen gotischen Chores. Neben barocken Nebenkapellen ist der karolingische Bau weitgehend authentisch erhalten.

Pépin séjourna déjà dans la fondation romaine Villa Aquis en 765/766 et Charlemagne choisit cet endroit comme lieu de prédilection où il fonda un palais vers 794 et fit construire à partir de 795 une chapelle palatine qui servit également d'église collégiale et qui fut probablement en grande partie achevée en 803. Le projet de construction programmatique est comparé au temple de Salomon dans des lettres d'Alcuin en 798 et la même année, il est fait mention d'un avancement des travaux avec la mise en place des colonnes. La forme particulière du plan de l'octogone et la conception géométriquement développée témoignent d'une grande pénétration spirituelle du plan de construction. L'édifice a longtemps été comparé, à juste titre, à San Vitale à Ravenne et aux églises paléochrétiennes de Rome, de Konstantinopel et de Jérusalem. Elle est une preuve de la renaissance carolingienne, mais contrairement à Ravenne, elle présente un bâtiment occidental typiquement carolingien avec une orientation axiale exacte. L'utilisation de colonnes prétendument antiques témoigne d'une volonté délibérée de se tourner vers les traditions antiques. Le choix d'un plan central ne se retrouve que rarement dans le royaume des Francs, à part pour les baptistères, uniquement pour des édifices commémoratifs comme l'oratoire de Germigny-des-Prés, construit en 803 par Theodulfus, un proche de Charles, et peut-être par le même maître d'oeuvre Odo qu'Aix-la-Chapelle. Malgré le choix de l'octogone antiquisant comme plan, la construction ne se passe pas du bâtiment occidental typiquement carolingien, précédé d'un atrium et probablement d'une autre porte. Il est probable que Charles ait été enterré après sa mort, comme son père et d'autres membres de la famille ailleurs, dans le bâtiment ouest "ante ecclesia", où des tombes ont été découvertes par l'archéologie.

En 1355, un grand choeur gothique a été ajouté. Outre des chapelles annexes baroques, l'édifice carolingien est en grande partie conservé de manière authentique.

- Skalecki, Georg 2024. S. 5-44, Kat. A32. [...]

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