An der Quelle der Bèze (Fons Besua) wurde um 622 ein Doppelkloster durch den fränkischen Adeligen Amalgaire mit Mönchen aus Luxeuil gegründet. Der Ort war bereits früher eine gallo-römische Kultstätte. Nach Zerstörungen durch die Sarazenen im Jahr 731 wurde das Kloster mit Unterstützung durch Pippin III. wiederaufgebaut. Die Abtei war bedeutend und reich. Sie wurde von Alberich, Bischof von Langres, 820/836 weiter ausgebaut. Insofern ist von bemerkenswerten Bauten auszugehen. 883 kamen auch bedeutende Reliquien des Heiligen Prudent nach Bèze. Spätestens hierfür muss es Neubauten gegeben haben. Wie jedoch die Abteikirche aussah ist unbekannt. Für 990 sind wieder Bauarbeiten überliefert, und 1119 fand die Weihe einer neuen Klosterkirche statt. Da die späteren Bauten einen imposanten Westbau mit Vorhalle besaßen, wie es die Darstellung im Monasticum Gallicanum zeigt, kann über einen karolingischen Westbau spekuliert werden. Nach der Revolution wurden 1805 die meisten Bauten des Kloster zerstört, nur wenige Reste des 12. Jahrhunderts sind erhalten.

À la source de la Bèze (Fons Besua), un double monastère fut fondé vers 622 par le noble franc Amalgaire avec des moines de Luxeuil. Le site était déjà autrefois un lieu de culte gallo-romain. Après avoir été détruit par les Sarrasins en 731, le monastère fut reconstruit avec le soutien de Pépin III. L'abbaye était importante et riche. Elle fut agrandie par Alberich, évêque de Langres, en 820/836. On peut donc supposer qu'il s'agissait de bâtiments remarquables. En 883, d'importantes reliques de Saint Prudent arrivèrent également à Bèze. Il fallut donc construire de nouveaux bâtiments, au plus tard à cette date. On ignore toutefois à quoi ressemblait l'église abbatiale. Des travaux de construction sont à nouveau mentionnés en 990, et une nouvelle église abbatiale fut consacrée en 1119. Comme les constructions ultérieures comportaient un imposant bâtiment occidental avec un porche, comme le montre la représentation dans le Monasticum Gallicanum, on peut supposer qu'il s'agissait d'un bâtiment occidental carolingien. Après la Révolution, la plupart des bâtiments du monastère ont été détruits en 1805, seuls quelques vestiges du XIIe siècle ont été conservés.